FIV et fausse couche : le vrai vécu de Marine
- Violaine Tewari
- 15 juil. 2023
- 13 min de lecture
Dernière mise à jour : 22 juin
Si vous avez fait face à une fausse couche, vous n’êtes pas la seule. Lisez l’histoire de Marine qui a subi la fausse couche à 10 reprises et une grossesse extra-utérine, avant d’avoir une petite fille, âgée maintenant de 17 mois. Elle nous raconte ici son vrai vécu, pour donner de l’espoir à d’autres mamans.
J’ai 30 ans. Je vis à côté de Cheverny. Je travaille en tant que responsable d’équipe dans une usine agroalimentaire qui fabrique des madeleines, au service de l’emballage. Avec l’arrivée de ma fille, j’ai souhaité changer d’horizon et je suis en reconversion professionnelle pour devenir assistante maternelle.
Pour avoir ma fille, nous avons attendu six ans, dont quatre ans de PMA. En juin 2016, nous avons décidé avec mon conjoint d’arrêter la contraception. Je suis tombée enceinte en novembre, mais j’ai fait une fausse couche, dont je n’ai appris l’existence que plus tard. J’ai fait une grossesse extra-utérine en janvier 2017. J’ai été opérée et on m’a appris que la trompe droite était obstruée. J’ai à nouveau fait une fausse couche en juin 2017.
Y a-t-il une explication à ces fausses couches ?
Maintenant, on sait que j’ai une activité auto-immune. Mon corps fabrique des anticorps qui s’attaquent au fœtus pendant son implantation. Cela a été dépisté après des examens poussés, mais je ne connais pas le nom de la maladie. Le traitement est assez empirique. Actuellement, je prends du Plaquénil, un immunomodulateur, censé faire baisser mon seuil immunitaire. À cela, nous avons ajouté des corticoïdes. À ce jour, cela semble être la meilleure piste thérapeutique, mais sans véritable certitude.
Ces traitements entraînent une fragilité. Par exemple, je suis plus sensible à tous les petits virus. Par ailleurs, les corticoïdes me font gonfler et entraînent des réactions cutanées si je m’expose au soleil. Ils génèrent beaucoup de contraintes, que nous sommes néanmoins prêts à subir. Au départ, je ne prenais ces médicaments que sur des durées courtes. Mais à présent, je les prends en continu. J’ai appris à vivre avec et à gérer au quotidien.
Quand FIV et fausses couches s'enchaînent...
En septembre 2017, nous avons commencé la PMA et les FIV. Nous avons subi de premiers examens, avec un premier médecin, avec qui le relationnel n’était pas très bon, car c’était une porte de prison. Il ne voyait que le côté financé, mais pas l’humain. Elle a découvert que je souffrais également du syndrome des ovaires polykystiques. On a fait une première FIV, qui ne sait pas très bien passée, dans la mesure où je n’ai eu que trois ovocytes. Le premier transfert a fonctionné, mais la FIV s’est terminée en fausse couche. Le deuxième transfert d’embryon congelé et la FIV se sont également terminés en fausse couche. Là, on a commencé à se dire que c’était difficile pour nous de gérer tout ça et qu’on aimerait avoir des réponses. La gynécologue nous a répondu que les examens coûteraient trop d’argent et qu’elle ne prescrirait rien avant une troisième FIV.
Nous avons alors décidé de changer de médecin, toujours dans le même centre de PMA. Le nouveau gynécologue a accepté de nous prescrire d’autres examens. J’ai vu des endocrinologues, des immunologues et des hématologues. Et là, on a compris qu’il y avait cette maladie dormante. Plusieurs approches thérapeutiques ont été essayées. Lors d’une autre ponction, nous avons eu 22 ovocytes. On était plutôt contents.
On a enchaîné les transferts, le temps de trouver le traitement thérapeutique qui permettrait une accroche. On a fait 10 FIV et transferts et encore neuf fausses couches. Je n’aurais pas pensé que c’était possible. Ma fille été transférée le 13 juin 2021. La première prise de sang affichait un taux de 12 à J12. On nous avait annoncé une grossesse biochimique et qu’il n’était pas possible qu’elle soit viable. Et finalement, après le week-end, la prise de sang du lundi matin, avec un taux à 99, nous a montré qu’elle s’était accrochée et qu’elle était là. Ensuite, nous avons fait des prises de sang tous les deux jours pendant trois semaines.
Maintenant, nous avons repris le parcours pour avoir un deuxième enfant. Je suis tombée enceinte naturellement en décembre 2022, mais j’ai fait une nouvelle fausse couche fin janvier 2023. On a refait un transfert avec le dernier embryon congelé qui reste, mais qui n’a rien donné. Actuellement, je suis à nouveau enceinte et je croise les doigts pour que ça continue.

Comment conciliez-vous tous ces traitements avec votre travail de chef d’équipe ?
J’ai la chance de travailler au sein d’une grande entreprise mais qui reste humaine. Quand j’ai annoncé à ma chef que j’étais en parcours de PMA, elle nous a suivis. Elle a tout fait pour m’arranger. Quand je dois m’absenter, elle me fait remplacer. Elle prend des nouvelles. Elle m’accompagne à sa manière. Elle a été vraiment chouette. Et la loi nous permet de nous absenter et de prendre des arrêts-maladie. Quand j’ai pu le faire, je l’ai fait. Comme je travaille en 3x8, parfois je conciliais les deux mais sinon, je me mets en arrêt maladie. Je dois quand même beaucoup à mon travail. Ils ont tout fait pour que je puisse m’absenter et être dans de bonnes conditions pour avoir ma fille.
Où trouvez-vous la ressource pour garder de l’énergie ?
Avant ma fille, je ne sais pas. Le désir d’avoir un enfant était si important pour moi que je ne pouvais pas concevoir ma vie autrement. Mon mari a suivi, car il voulait un enfant lui aussi. Je suis quelqu’un d’assez fort. J’ai de la ressource. On tombe, on se relève et on continue. Il faut y aller. On savait que ce serait un parcours du combattant et que ce ne serait pas facile. Mais ce n’est pas pour autant que c’était impossible. Un échec est un échec. Ça fait mal. On repart et on sait qu’on va y arriver. Depuis que ma fille est là, c’est tellement de bonheur d’avoir un enfant que l’envie d’une famille nombreuse s’est révélée. Moi qui avais toujours dit que je ne voulais pas avoir deux enfants et devenir mère au foyer, je souhaite avoir une grande fratrie et rester à la maison avec eux. Je suis prête à repasser par les mêmes étapes.
Combien d’enfants voulez-vous ?
J’aimerais en avoir quatre ou cinq. Si la nature voulait me donner plusieurs enfants, on les accueillerait à bras ouverts.
Comment s’est passé l’accouchement pour votre fille ?
J’ai été déclenchée à 37 semaines, car je fais de l’hypertension artérielle. L’accouchement a duré quatre jours et s’est fini en césarienne. Mais pour moi au final, l’accouchement s’est bien passé. Ma fille et moi allions bien donc c’était très bien.
Avez-vous essayé la sophrologie pour gérer votre stress ?
Oui. Je suis quelqu’un qui ne lâche pas prise. Et j’ai fait de la sophrologie à la deuxième ponction. Ça m’a permis de lâcher un peu prise et de me rendre compte que je ne contrôlais pas ce qui allait arriver. Je n’étais pas maître du destin. À part savoir que le réveil sonne à 18 heures pour faire une injection, je ne pouvais rien gérer d’autre. Ça m’a permis de voir les choses différemment et d’être un peu plus légère. Ça m’a fait du bien et ça m’a suivi pendant toute ma grossesse pour essayer de me détendre, car je me sentais très anxieuse. C’est la seule chose qui m’a permis de lâcher prise et ça m’a vraiment fait du bien. Je continue à pratiquer la sophrologie mais seule à la maison, vu que j’ai déjà pratiqué pendant près de deux ans avec une sophrologue et avec une sage-femme spécialisée en sophrologie. Quand le besoin s’en fera sentir, je recontacterai la sophrologue.
Ça fait plaisir de voir une personne qui pratique la sophrologie chez elle de manière autonome.
J’avais essayé la méditation et ça ne me convenait pas du tout. Je n’arrivais pas à rentrer dedans. J’ai fait trois séances et j’avais l’impression de ne pas être concernée. Je pratique aussi la marche et la natation à la piscine.
Quelles sont les émotions que vous avez vécues pendant votre parcours ?
Je pense qu’on vit tous les mêmes émotions. On arrive tous en se disant que ça va marcher du premier coup et que tout va bien. On est plein d’espoir et presque content de se dire qu’on doit passer par là, mais que ça va bien se passer. Et puis, au premier échec, on est déçu. Et puis on repart en se disant qu’il y a eu une erreur, mais que la deuxième fois sera la bonne. À la deuxième fois, on est encore déçu et puis il y a de la colère. On se dit qu’en tant que femme, la chose que l’on devrait pouvoir faire comme tout le monde, ce serait d’avoir un enfant.
J’ai aussi beaucoup culpabilisé. Je me disais que c’était ma faute et que je ne faisais pas tout ce qu’il fallait. On a beau faire tout ce qu’il faut, on ne peut pas faire plus. Mais on ne peut pas s’empêcher de penser qu’il a quelque chose qu’on a mal fait. J’ai éprouvé de la culpabilité envers mon conjoint, mais aussi envers tout le cercle familial, car je voulais pouvoir donner une descendance aux grands-parents. Plus le temps passait, plus le sentiment de culpabilité s’étendait.
Et puis au bout d’un moment, on finit par devenir résilient. Mais ce sont des montagnes russes. On recommence à chaque fois pleins d’espoir, en se disant que ça va marcher, on a le courage et la force. Et puis, on retombe à nouveau dans la colère et dans la culpabilité.
Et puis, forcément, la tristesse. Il y a tout ce que l’on imagine que l’on n’aura peut-être pas.
Racontez-nous le vrai vécu d’une femme qui a subi FIV et fausse couche
Ces fausses couches ont eu lieu au plus tard à 2 mois ½ de grossesse. On ne peut pas profiter pleinement de la grossesse. À la première prise de sang, on sait que cela peut se casser la figure. À la deuxième pareil, à la troisième pareil. Même après les échographies, nous n’étions pas rassurés. Nous avions même peur de l’annoncer à notre entourage au bout des trois mois, car nous avions peur que le karma nous punisse. Nous nous sommes réjouis uniquement au moment de la naissance de ma fille. Nous avions l’impression d’avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Arrivés à 7 mois, nous avons quand même soufflé, car nous savions qu’elle serait viable. Nous avons préparé la chambre et choisi le prénom rapidement à la fin. Nous n’avons pas vécu tout cela avec l’innocence de celui qui n’a jamais rien vécu et qui se dit « rendez-vous dans neuf mois ».
Échangez-vous avec votre famille au sujet de votre parcours de FIV et de PMA ?
Oui, avec ma mère. Elle était au courant de tout à chaque fois. Mon père n’a pas été beaucoup informé, car ç’aurait été trop difficile pour lui. Ce n’est pas quelqu’un qui parle trop de ses émotions. Ça le touchait trop, il avait du mal à prendre du recul. Nous avons donc décidé d’arrêter de lui en parler.
Quand ils ont beaucoup de mal à avoir un enfant, certains parents peuvent ensuite se montrer un peu trop protecteurs.
Oui, il m’a fallu plusieurs mois avant d’accepter de laisser ma fille chez sa nounou ou ses grands-parents. J’ai besoin d’être sous le même toit qu’elle. Je n’ai pas de souci par rapport au fait qu’elle reste avec son papa, mais elle ne peut pas être ailleurs que dans la même maison que moi. Disons que le lien est différent.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui vous liront ?
Il ne faut jamais lâcher. On m’avait annoncé que je n’aurais certainement jamais d’enfant, car c’était trop compliqué. Malgré qu’on m’ait annoncé que ma fille ne serait pas viable parce que les taux étaient trop bas, finalement elle est là. On s’est battu pendant six ans. On en a bavé. On a pleuré. On a essayé d’imaginer notre vie sans enfant, mais ce n’était pas possible. On s’est battu jusqu’au bout et elle est là.

Merci d'avoir lu cet article sur FIV et fausse couche avec le vrai récit de Marine!
Pour aller plus loin: ce que vous devez savoir sur l'utilisation de la cortisone et la fausse couche pendant la grossesse
Marine évoque l’utilisation d’un immunodilatateur et de cortisone pour lutter contre la fausse couche pendant sa grossesse. Elle précise également que le traitement qui lui a été prescrit semble assez empirique.
L'usage de la cortisone durant cette période délicate soulève aussi des questions cruciales. En effet, ses effets sur la grossesse doivent être surveillés de près. Bien que n’étant pas médecin, je souhaite vous apporter un complément d’information et évoquer rapidement ici les implications d’une prise de cortisone dans ce contexte. Parlez-en à votre médecin ou votre gynécologue.
Comprendre le rôle de la cortisone dans le corps
La cortisone est une hormone stéroïde produite naturellement par les glandes surrénales. Elle joue un rôle crucial dans la régulation de diverses fonctions corporelles, notamment la réponse au stress, le métabolisme des glucides, des protéines et des lipides, ainsi que le maintien de l'équilibre électrolytique. En raison de ses propriétés anti-inflammatoires puissantes, la cortisone est souvent utilisée dans le traitement de nombreuses affections inflammatoires et auto-immunes telles que l'arthrite, les allergies et les maladies inflammatoires de l'intestin.
La cortisone agit en réduisant l'inflammation et en supprimant les réponses immunitaires excessives. Cela permet de soulager la douleur et l'inconfort associés à ces conditions. Toutefois, en raison de ses effets sur le système immunitaire et d'autres processus corporels, son utilisation doit être soigneusement contrôlée, surtout chez les femmes enceintes.
Il est essentiel de comprendre que, bien que la cortisone puisse être bénéfique dans le traitement de certaines conditions médicales, elle peut également avoir des effets secondaires significatifs, en particulier lorsqu'elle est utilisée de manière prolongée ou à des doses élevées. Par conséquent, l'utilisation de la cortisone doit toujours être supervisée par un professionnel de la santé, qui peut évaluer les bénéfices et les risques potentiels du traitement.
Les effets de la cortisone sur la grossesse
L'utilisation de la cortisone pendant la grossesse doit être abordée avec prudence, car elle peut avoir des effets sur la mère et le développement du fœtus. Il est crucial d'évaluer soigneusement ses effets potentiels pendant la grossesse.
Certaines études suggèrent que l'utilisation de la cortisone pendant la grossesse peut être associée à un risque accru de complications, telles que l'hypertension gestationnelle, le diabète gestationnel et des anomalies de croissance chez le fœtus. De plus, il existe des préoccupations quant à la possibilité que la cortisone puisse traverser la barrière placentaire et affecter le développement du fœtus, bien que les preuves scientifiques à ce sujet soient encore limitées. La prudence est donc de mise lors de l'administration de cortisone aux femmes enceintes.
Il est également important de noter que, dans certains cas, les avantages potentiels de l'utilisation de la cortisone peuvent l'emporter sur les risques. Dans de tels cas, une approche individualisée, basée sur une évaluation des risques et des bénéfices par un professionnel de la santé, est essentielle pour garantir la sécurité de la mère et du bébé.
Études et recherches sur la cortisone et les fausses couches
Plusieurs études ont examiné le lien potentiel entre l'utilisation de la cortisone pendant la grossesse et le risque de fausse couche. Les résultats de ces études sont variés, certains suggérant un risque accru, tandis que d'autres ne trouvent pas de lien significatif. Une méta-analyse de plusieurs études a révélé que l'utilisation de corticostéroïdes, y compris la cortisone, pendant la grossesse pourrait être associée à un risque légèrement accru de fausse couche, en particulier lorsqu'ils sont utilisés au cours du premier trimestre.
Cependant, davantage de recherches sont nécessaires pour clarifier ces associations et comprendre les mécanismes sous-jacents. Ces études soulignent l'importance de la prudence et de la surveillance médicale lors de l'utilisation de la cortisone pendant la grossesse.
Conseils pour une utilisation sécurisée de la cortisone en grossesse
Si l'utilisation de la cortisone est jugée nécessaire pendant la grossesse, il existe plusieurs mesures que les femmes peuvent prendre pour minimiser les risques potentiels. Tout d'abord, il est crucial de suivre les recommandations de dosage et de durée de traitement fournies par le professionnel de la santé.
Ensuite, il est important d'avoir des consultations régulières avec un professionnel de la santé tout au long de la grossesse pour surveiller les effets du traitement et ajuster les doses si nécessaire. Une surveillance étroite de la pression artérielle, de la glycémie et de la croissance fœtale peut aider à détecter rapidement les complications potentielles et à intervenir en conséquence.
Enfin, il est bénéfique de maintenir un mode de vie sain pendant la grossesse pour soutenir le traitement et minimiser les risques. Cela inclut une alimentation équilibrée, riche en nutriments essentiels, une hydratation adéquate, et une activité physique modérée, en fonction des recommandations médicales. La gestion du stress par des techniques telles que la sophrologie peut également contribuer au bien-être général et à une grossesse plus saine.

Fausse Couche et FIV : Comprendre le Lien et Renouer l'Espoir
La fausse couche est une expérience émotionnelle dévastatrice qui touche de nombreuses femmes et couples désireux de fonder une famille. Pendant que le processus de la fécondation in vitro (FIV) offre une lueur d'espoir à ceux qui rencontrent des difficultés, il soulève également des questions sur les liens potentiels entre ces deux réalités. Au-delà des statistiques et des faits médicaux, mon but est de rétablir l'espoir et de partager sur mon blog des histoires inspirantes de résilience. Vous n'êtes pas seule dans ce parcours.
Comment la FIV peut-elle aider après une fausse couche ?
La fausse couche est une expérience qui peut laisser des traces profondes tant sur le plan émotionnel que physique. Après avoir traversé cette épreuve, de nombreuses personnes se tournent vers la fécondation in vitro (FIV) comme une option viable pour atteindre leur rêve de parenté. La FIV offre une lueur d'espoir, car elle permet de surmonter certains obstacles biologiques qui peuvent avoir contribué à une fausse couche.
Une des principales façons dont la FIV peut aider après une fausse couche est par le diagnostic génétique préimplantatoire (DPI). Cette technique permet de tester les embryons pour des anomalies chromosomiques avant leur transfert dans l'utérus. En sélectionnant des embryons génétiquement sains, les chances de mener une grossesse à terme augmentent considérablement.
De plus, les protocoles de stimulation ovarienne et de préparation de l'endomètre peuvent être personnalisés pour répondre aux besoins spécifiques de chaque femme, maximisant ainsi les chances de succès.
Les statistiques sur les fausses couches et la FIV
Selon les données, environ 10 à 20 % des grossesses connues se terminent par une fausse couche, la majorité se produisant au cours du premier trimestre. Pour les couples ayant déjà subi une fausse couche, les risques peuvent sembler accablants, mais il est important de comprendre que chaque situation est unique et que la FIV peut offrir une solution personnalisée.
Les taux de réussite de la FIV varient en fonction de nombreux facteurs, y compris l'âge de la femme, la qualité des embryons et les antécédents médicaux. En général, les taux de réussite de la FIV pour les femmes de moins de 35 ans se situent autour de 40 à 50 % par cycle. Cependant, ces chiffres peuvent être plus élevés pour les femmes utilisant des embryons génétiquement testés.
Il est également important de noter que les taux de fausses couches après une FIV sont comparables à ceux des grossesses naturelles, avec environ 15 à 25 % des grossesses issues d'une FIV se terminant par une fausse couche.
Conseils pour surmonter une fausse couche
Le processus de guérison peut être long et complexe, mais il existe plusieurs stratégies qui peuvent aider à naviguer cette période difficile. Tout d'abord, il est important de se permettre de ressentir et d'exprimer ses émotions. La douleur, la tristesse, la colère et la frustration sont des réactions normales à une perte, et les ignorer ne fait qu'entraver le processus de guérison. Je peux vous accompagner sur ce chemin.
Ensuite, chercher le soutien de proches peut aussi être utile. En parler avec des amis et des membres de la famille de confiance peut alléger le fardeau émotionnel si vous en avez envie. Participer à des groupes de soutien pour les personnes ayant vécu des expériences similaires peut également être réconfortant.
Après une fausse couche, il est crucial de donner à son corps le temps de récupérer. Adopter une alimentation équilibrée, faire de l'exercice modéré et s'assurer d'un sommeil suffisant peut aider à restaurer l'énergie et la santé physique. De plus, certaines pratiques comme la sophrologie peuvent être bénéfiques pour réduire le stress et favoriser le bien-être général.
Merci d'avoir lu cet article sur la fausse couche vrai vécu de Marine !
Merci Violaine pour cette retranscription au plus proche du réel en espérant que ce texte puisse soulager et accompagner d'autre couple dans leur combat ☺️